1/ Qui suis-je ?

Je m'appelle Laura, je suis née le 22 mars 1992 à Pierrelatte, j'ai 31 ans.

"Laura, vient du mot latin "laurus" qui signifie "laurier", mais il se rapproche également du terme latin "laurea" qui signifie "qui est couronnée de laurier". Je suis active, et j’ai toujours un projet en tête. J’ai un grand sens de l'organisation et un tempérament fonceur. On peut dire que j’ai tendance à vouloir diriger. Dans le domaine professionnel, je suis attirée par des rôles à responsabilités importantes, car je ne réagis jamais de façon impulsive et sais conserver mon calme. Toutefois, malgré mon apparence de meneuse, j’ai besoin de me sentir en sécurité avec ceux que j’aime.  Je pense effectivement que cette dernière phrase résume bien ma vie. 

Je suis Bélier ascendant Cancer. Mon caractère est contradictoire. Deux personnalités qui essaient de cohabiter. A la fois le Bélier qui semble impulsif, fonceur et battant. Et, le Cancer, qui lui est plus posé, réfléchi, et demande souvent plus de sécurité. Cela peut paraître ridicule si tu ne crois pas en l'astrologie, mais moi ça m'intrigue. J'y trouve souvent un certain réconfort, j'aime ça. Je crois aux signes, aux astres, aux dons tout en ayant l'ultime conviction que rien n'arrive jamais par hasard. Il suffit parfois d'un regard, d'un son, d'une odeur pour revivre un moment éteint ou, à l'inverse pour retrouver une lumière. Plusieurs guides m'ont dit que j'avais un don à développer : mon intuition. Quand je l'écoute c'est souvent pour éviter des situations complexes, j'ai du mal à l'entendre autrement. Je ne sais pas si vous avez déjà fait appel à un médium ou un guide pour sortir la tête de l'eau, mais je pense sincèrement que certains ont de l'or en eux. Pour ma part ils ne se sont jamais trompés. 

Dans la vie, j’aime être entourée de mes proches et profiter des moments simples. J’ai ce besoin de rendre mon entourage heureux pour me sentir bien. Mon bonheur passe par les autres. Je suis quelqu’un d’entier ce qui me rend souvent mélancolique et triste. Une partie de moi semble confiante et ambitieuse, mais une autre, a envie d’être rassurée constamment. Ce besoin de se sentir aimé dans le regard de l’autre, est pesant. La culpabilité : c'est ce mot qui dirige en grande partie, mes actions. Je juge ne jamais faire assez bien et donc je fais toujours trop.  "La peur de ne pas être assez et la peur d'être trop sont exactement la même peur, la peur de soi." FH_Thérapie

Si je devais me décrire, je dirais qu’il existe trois « moi » celle que j’étais, celle que je suis et celle que je rêve de devenir. J’aimerai tellement vous parler de celle que je rêve de devenir en premier, cette femme confiante, belle et charismatique. Celle qui vit de ses idées et de ses passions. Mais avant de parler de demain, je dois faire une pause sur mon état d’aujourd’hui car je n'aime pas cette femme. Elle est perdue. Elle est angoissée. Elle a peur de tout. Elle est fatiguée. Elle est souvent malade. J’ai eu une année de congé pour la naissance de ma fille et je n’ai pas su lâcher prise. Mon cerveau est constamment en réflexion, en alerte. J’ai tout pour être heureuse et pourtant. Depuis plusieurs mois, je souffre d'un trouble anxieux généralisé. Je fais des crises de panique que je tente au mieux de cacher. C'est difficile d'accepter ce nouveau moi, qui, j'espère n'est que de passage. 

Mon ennemi ? Le temps, le temps qui passe que je trouve à la fois long et rapide. Quand je suis en action je soulève des montagnes, puis, quand je me pose, l’angoisse monte. J'ai mal à la tête, au ventre, à l'estomac. Cette sensation désagréable qui dicte le déroulé de ma journée. Je cherche désespérément une explication à ce que j’ai, en pensant trouver LA solution miracle. J'ai vu plusieurs spécialistes: kinésiologue, naturopathe, psychanalyste et psychologue. J'ai testé plusieurs médicaments et l'homéopathie. Puis, j'ai repris le sport.

Ma psychologue m'a demandé de noter chaque situation, chaque émotion, chaque sensation afin d'y trouver un lien commun. Je crois finalement que ce lien c'est la vision que j'ai de moi dans le regard des autres. "Il semblerait que le regard des autres ait un impact sur la façon dont nous nous voyons et sur l'estime que nous avons de nous-même. Ainsi nous nous positionnons par rapport aux autres : si les personnes qui m'entourent sont des gens bien, je suis moi-même une bonne personne."  Quel poison !

La confiance en soi se crée dans l'enfance et résulte de l'éducation reçue, des valeurs et croyances transmises par la famille, l'entourage. Mais, au cours de notre vie, nous sommes tous soumis à des traumatismes émotionnels petits ou grands, qui dans de nombreux cas se résolvent d'eux-mêmes, tandis que dans d'autres, laissent des blessures profondes. Mon état actuel n'est que le résultat d'un trop plein que je compte bien vous publier dans les semaines à venir. Plusieurs thématiques seront abordées : Divorce, Alcool, Dépression, Accident, Colon irritable, Grossesse, Maternité, Amour, Amitié…

Ce blog c'est mon journal intime, ma thérapie.

« J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. » Nelson Mandela

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